La filière laitière rassemble des acteurs de tous les horizons allant des petits éleveurs aux multinationales. Ces opérateurs usent de leur savoir-faire pour vendre du lait de première qualité. Par ailleurs, ils s’appuient sur des méthodes d’analyse modernes telles que la spectrométrie employant l’infra-rouge. Cette technique répond parfaitement aux besoins des industriels et livre la composition du lait avec une grande précision.
Qu’est-ce que la spectrométrie MIR ?
La spectrométrie MIR est employée pour analyser les composés organiques. Ce procédé consiste à exposer le prélèvement à un rayonnement infra-rouge. Les liaisons chimiques des chaines carbonées absorbent ces rayons à certaines longueurs d’ondes. Grâce à un appareil de mesure adapté, on parvient à produire un spectre pour chaque échantillon de lait. Il ne reste plus qu’à interpréter les valeurs d’absorbance pour connaitre la nature des différents composants.
Cette méthode occupe une place particulièrement importante dans la filière laitière en raison de sa praticité. Si auparavant l’interprétation d’un spectre MIR prenait énormément de temps, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Avec l’arrivée des spectromètres modernes, on arrive à obtenir les résultats en moins d’une minute. Cette innovation a encouragé les industriels à adopter cette technique.
Les analyseurs de lait derniers cris livrent la composition de l’échantillon en temps réel. Grâce à ces équipements, l’usage de la spectrométrie optimise le circuit de production. Les responsables n’auront plus à attendre une journée avant de transformer le lait collecté. Cette durée correspond à l’attente nécessaire pour recevoir les résultats si les analyses avaient été confiées à un laboratoire.
Spectrométrie MIR : quels intérêts pour la filière laitière
La spectrométrie MIR constitue une alternative intéressante pour le contrôle qualité des produits laitiers. Cette méthode permettra d’accéder à la composition de la matière grasse et des autres composants. Une fois les résultats d’analyse en main, le producteur pourra prendre la bonne décision avant la commercialisation ou le traitement du lait.
Cette technologie trouve aussi sa place dans les grandes exploitations et les usines de transformation. Comme évoqué précédemment, les spectromètres modernes disposent d’une vitesse de traitement suffisante pour analyser plus d’une centaine d’échantillons par heure. L’opération pourra être intégralement automatisée en se procurant un équipement doté d’un convoyeur.
Pour les éleveurs, la spectrométrie livre de nombreux indices sur l’état de santé des individus qui composent le cheptel. Au cours de ces dernières années, les autorités européennes incitent les producteurs à utiliser les spectres MIR pour le phénotypage des nouveaux caractères. Une fois exploitées, les informations récoltées donnent les moyens d’améliorer les techniques d’élevage. D’ailleurs, le projet OptiMIR permet déjà aux éleveurs d’accéder à une large base de données à ce sujet.
Il est clair que cette méthode est avantageuse pour tous les acteurs de la filière laitière. Pour exploiter pleinement ce procédé, il faudra toutefois se procurer un analyseur performant. Dans cette optique, les intéressés doivent solliciter un fabricant de spectromètres. Il est notamment possible de prendre contact sur internet.