Dans la pratique, les acariens s’alimentent des particules de peau morte. Les acariens se trouvent dans les literies, rideaux, canapés, peluches, tapis et moquettes. Il faut savoir que toutes les habitations, même les plus propres en abritent. Aussi, les acariens sont les responsables de la moitié des manifestations allergiques. Ainsi, ce sont les débris d’acariens morts avec leurs déjections qui génèrent les allergies. Dans un espace de vie ayant 85 % d’hygrométrie, les acariens consomment 5 fois plus de nourriture, pour en produire autant de déjections allergisantes. L’inhalation de celles-ci provoque des symptômes respiratoires tels que la rhinite ou l’asthme. Leur contact avec la peau produit l’eczéma, également appelé dermatite atopique. En réalité, les symptômes causés par les acariens connaissent plus d’intensité à l’automne, pour se prolonger jusqu’en hiver, car les appartements en sont moins aérés et plus chauffés.
La nécessité de ne pas être en contact avec les acariens
Les acariens sont retrouvés de manière abondante dans les endroits où les occupants d’une maison passent beaucoup de temps. Ils sont les matelas, les tapis, les meubles en tissu, les peluches… Également, les protéines allergènes des acariens sont dans l’air de la maison surtout quand la poussière est soulevée via le passage de la balayeuse, le secouement des tapis et autres. Elles restent dans l’air pour de courtes périodes. Les acariens affichent l’allergène principal existant dans les poussières d’une maison. Ce serait un taux d’humidité de 50% et plus qui favoriserait la prolifération d’acariens. Quelques recommandations sont alors de mise pour assurer la diminution de l’exposition à ce type d’allergène.
Les mesures à mettre en œuvre pour ne pas être en contact avec les acariens
Il faut commencer par contrôler l’humidité dans la maison. Un taux de 45 % serait idéal. Il est possible de trouver sur le marché un hygromètre, permettant de mesurer l’humidité à peu de frais. Si le taux d’humidité est élevé et que l’habitation n’est pas équipée d’un échangeur d’air ou d’un déshumidificateur, il faut acheter un déshumidificateur. Dans la mesure du possible, il est recommandé de minimiser les surfaces tapis, surtout dans les chambres. Aussi, si cela s’avère impossible, les tapis peuvent être traités régulièrement avec un agent acaricide (le benzyl benzoate). Toujours dans cette optique, il faut minimiser les meubles de tissu et favoriser les meubles en cuir. Il faut également laver les draps, les couvertures ainsi que les douillettes à l’eau chaude, puisque seule l’eau chaude est capable de tuer les acariens. Et il faut le faire le plus souvent possible, soit au moins 2 fois par mois. S’il n’est pas possible de laver les couvertures ou les douillettes, celles-ci devraient être enveloppées dans une housse pour se protéger des acariens, avec fermeture éclair. Il est possible de trouver des housses anti-acariens dans la plupart des magasins à grande surface. Elles sont vendues aussi sur Internet et dans les magasins médicaux spécialisés. De telles housses sont les meilleures solutions pour ne pas être en contact avec lesdits acariens.